Autant vous dire qu’à passé minuit, après une longue journée et une nuit précédente très courte, on s’endort comme des bébés dans le vol Las Vegas-Washington. Cependant, les 4heures30 de vol nous paraîtront pénibles entre la clim à fond (on crevait de froid, si, si), nos genoux contre le dossier de devant dans ce ptit avion (et encore on n’est pas grand) et la fatigue mélangé de tristesse qui nous donnent des crampes partout !
Arrivés à Washington (Dulles International Airport), on est bien contents de sortir de cet avion ‘de malheur’. Il est 7h30 du matin, le soleil brille et on est tout déboussolé avec le décalage. On emprunte un transport très bizarre, hybride entre bus et tram et engin extraterrestre (je ne sais même pas le décrire
) pour se retrouver dans la zone des Arrivals. Pas besoin de s’occuper de nos bagages et comme notre prochain vol pour la Belgique est dans environ 10heures, on ne va pas se priver et on se renseigne des possibilités pour se rendre dans le centre et faire un tit coucou à Barack. Le bus que j’avais repérer sur le net qui vous amène dans le centre pour une petite somme est quasiment impossible à prendre le dimanche : que quelques bus sur la journée; ce qui nous fait peur : on ne veut pas rater notre vol ! Le Super Shuttle, y a pas trop moyen. Bon, ben on se décide pour un taxi !
Je grimpe dans celui-ci en compagnie de mes compatripotes féminines et en un peu plus de 30 minutes de route et presque 60$ ; on se retrouve devant un National Monument qui nous avait tant impressionnés, Carole et moi, en 2010 : le Lincoln Memorial. Encore plus que la White House, ce monument à la gloire d’un des plus célèbres présidents américains est un vrai symbôle de Washington D.C. Qui plus est on peut observer de là le Mall et le Washington Monument.
Il est environ 9h30 et il fait pétant de chaud sous le soleil de plomb de D.C. Le monument est assailli de centaines de touristes, endroit bien moins reposant que lors de notre dernière visite nocturne en janvier 2010. Ca grouille d’asiatiques (avec appareil photo, of course). Petite déception, la « piscine » du Mall est vide, en grand chantier. On emprunte l’ascenseur et non les escaliers (avec nos sacs cabine c’est plus facile) pour se retrouver devant ce grand homme et mitrailler quelques dernières prises de vues d’un fabuleux voyage aux USA.
Hiya Lincoln!
Je ne m'en lasse pas de cette figure imposante!
Washington Monument
On fait un ptit tour au pipi room et quelques derniers achats souvenirs puis on fait le pâté de maison pour trouver une carte de la ville. Washington est grand avec tous ces blocs et sous cette chaleur, avec des bagages, après 28jours de voyage qui n’ont pas été de tout repos…on a vraiment pas le courage de relié un autre monument. On profite alors un peu des derniers rayons de soleil américains dans ce coin de capitale aseptisé.
Une dernière bêbête américaine (un papillon de nuit en plein jour
) qui fait du shopping dans la boutique
Il y a eu bien 7voitures de flics qui sont passées ensemble!
Il faut maintenant arriver à chopper un taxi ; n’ein évident avec toutes ces rues…on arrive à en héler un et on lui demande si c’est possible de payer par Visa (normalement c’est possible) : il nous dit ok. Heureusement car nos derniers dollars ne nous permettraient pas de payer la course ! Le chauffeur est plutôt sympathique et on lui raconte un peu notre voyage.
Une petite quarantaine de minutes plus tard, nous voici de retour au Dulles Airport et là, le gars nous dit qu’il préférait qu’on le paie en liquide (comme la majorité des taximen qui préfère ne pas qu’on puisse voir le nbre de courses qu’ils font -> pas de trace avec le liquide contrairement aux cartes de crédits). Seulement, il nous faut payer environ 60$ avec un maigre tip…et il ne nous reste plus que 30$ et des dollars canadiens.
Pas d’ATM. Bon ben Carole et moi allons changer nos dollars canadiens et le type partira avec 48$ et des poussières au lieu des 60$...tant pis pour lui, il n’avait qu’à accepter notre Visa !
Les rituels d’aéroport doivent être maintenant effectués pour retrouver Jona : passage à la douane et aux contrôles (sans soucis). On est bien contentes d'avoir été en ville...cette petite visite permet de se séparer doucement de c epays chéri. Arrivées, en zone de transit, rien de mieux que d’attendre Jona au Wendy’s : on a craqué pour un son of Baconator (il vous nous manquer) avec une Baked Potato.
On est faibleeees…faut dire, on a plus rien manger depuis le brunch de la veille!
Carole me cire les pompes ^^
Yummy
J'ai su prendre un photo le truc hybride qui relient les terminaux
On se rend à notre porte où on retrouve Jona pour quelques –longues- heures d’attente qu’on fait passer comme on peut : sieste pour Volda et Carole, jeux de cartes, surf sur le net, rappel de bons souvenirs, rafraîchissement corporel (et hop on change de tenues : ça fait du bien après plus de 24h dans les mêmes vêtements) … A 17h30 (plus sûre de l’heure exacte), on embarque pour le long courrier jusqu’à Bruxelles… Cette fois c’est vraiment la fin !
Où est le cu-cul? Où est la têtête?
Le vol (j’ai oublié de préciser qu’au retour on partait avec United) se passera relativement bien (sauf pour moi qui ai souffert de crampes d’estomac tout le trajet
) . On regardera des films et quelques dodos mais avec ce que j’avais dormi dans le vol précédent, je n’avais plus vraiment sommeil. On recevra un repas chaud le soir : pennes aux petites boulettes sauce tomate (pas trop mauvais) ; et un petit dèj complétement dégueulasse (un croissant en carton et des fruits à l’eau).
Apéro
Trajet en sense inverse
Mer de nuages
Repas
On passe sûrement la manche là!
8h du matin, 30 juillet 2012 : on passe les portes des arrivées de Zaventem, nos caddies plein de nos valises (arrivées saines et sauves), cœurs serrés et têtes remplies de souvenirs. Nos proches nous accueillent mais je suis toujours complétement à l’Ouest.
Je sors raccompagner Caca auprès d’une pote qui la ramène chez elle (oufti, il fait froid dehors en Belgique malgré le timide soleil du matin) et on reste avec Jona et sa famille pour échanger quelques rapides anecdotes avec les proches autour d’un Coca Zéro (aurevoir Diet Coke).
Encore une heure quart de trajet jusque chez moi; où les voisins nous ont fait la bonne surprise de décorer notre maison avec les couleurs américaines. Assise devant mon bureau, luttant pour ne pas aller dormir trop tôt (jetlag bonjouuuuur), la nostalgie m’envahit. Retour à la case départ à rêvasser devant un écran d'ordinateur. C'est là que je me dis : « il est grand temps de commencer mon carnet de voyage pour me rappeler de ce voyage mer(veilleux)-ma(gnifique)-fan(tastique) ! »
