Vendredi, alors que je
mettais à jour notre Page Fans Facebook, l'icône « message
privé » s'est mise en surbrillance et m'a fait de l’œil. Je
clique frénétiquement et me retrouve nez-à-nez avec un mail
proposant aux Belgian Waffles de participer au concours Bloggers
Kaplan France. J'analyse la chose et après moult réflexions (qui
ont au moins pris... 2 minutes 30 de mon temps), j'ai décidé de
participer.
Le but du jeu ?
Partager son expérience de l'apprentissage de la langue de
Shakespeare, de Barack Obama, de Churchill, d'Oscar Wilde, de Kylie Minogue, du pancake et du McDo mais là j'mégare !
Kaplan a demandé à une
série d'étudiants leur avis et leurs différentes impressions sur
le comment du pourquoi étudier l'anglais. Résultat : une
infographie assez sympathique dans laquelle je me retrouve un peu,
beaucoup, énormément, à la folie...
Voici la merveille :

En général, mes amis
n'osent pas trop me lancer sur le sujet « anglais » car
ils me connaissent bien et savent que je m'emballe très très très
vite. Mon enthousiasme pour l'anglais n'a de limites que... oh no
wait... n'a AUCUNE limite -none!-. Je manque évidemment d'un esprit
critique certain tellement mon amour pour cette langue est
inconditionnel et absolu.
Mon histoire d'amour
anglophone commence en septembre 2000 lors de mon premier cours
d'anglais. La petite tête blonde que j'étais est revenue chez elle
après l'école et a dit fièrement à sa maman « Plus tard, je
serai prof d'anglais » (j'avais lâchement abandonné la
perspective de devenir astronaute, shame on me!).
Douze ans plus
tard, le grande tête plus si blonde se retrouve en dernière année
universitaire en langues et littératures modernes, a voyagé
plusieurs fois aux États-Unis, en Irlande , au Royaume Uni et a
également eu l'extrême chance d'étudier un semestre en Écosse à
l'Université d'Aberdeen.
Comme 24% des sondés,
Harry Potter a joué un rôle déterminant dans mon apprentissage de
la langue. Quand j'avais 10 ans, le Petit Sorcier à lunettes était mon héros
ultime : il m'a réconciliée avec la lecture et m'a fait
découvrir l'Angleterre et l’Écosse. Rappelez-vous, dans le
troisième tome, Rowling décrit les péripéties du Magicobus qui
fera d'ailleurs arrêt à... Aberdeen (comment avez-vous deviné?),
ma ville écossaise de prédilection. Le dernier tome sera d'ailleurs
le premier livre non simplifié que je lirai en anglais (la fan
acharnée comme j'étais ne pouvait évidemment pas attendre six mois
de plus pour lire la traduction française).
Je suis, par contre,
assez étonnée de voir que le pourcentage des destinations les plus
en vogue pour apprendre l'anglais soit le même pour le pays de
l'Oncle Sam et le Royaume Uni. J'ai toujours eu l'impression que les
d'jeuns (oui je suis vieille) avaient un idéal américain (American
Dream) de plus en plus ancré dans leurs gênes (notamment grâce aux
soap operas comme How I Met Your Mother ou F.R.I.E.N.D.S) et seraient
donc plus enclins à aller passer un an au pays de la démesure.
Parce que vous l'avez
évidemment bien compris, le meilleur moyen d'apprendre n'importe
quelle langue est d'aller dans un pays où elle se parle. Mon niveau
d'anglais a plus progressé en quatre mois en Écosse qu'en six ans
en secondaires. Vocabulaire, prononciation (une vraie horreur en
anglais), utilisation des temps... vous êtes plongé les deux pieds
ainsi que tout votre corps dedans (et pendant les deux premières
semaines en immersion totale, je peux vous jurer que j'en ai eus des
maux de tête). Les détracteurs des voyages linguistiques oublient
souvent que maîtriser une langue n'est pas seulement posséder une
grammaire irréprochable ou savoir réciter The Oxford English
Dictionary dans le sens contraire de l'alphabet et en faisant le
poirier, mais c'est aussi attraper une bonne « oreille »
pour comprendre n'importe quel accent, connaître la musicalité de
la langue (les accents toniques), sa culture, son histoire, son
mécanisme, ses coutumes. Ces derniers ne peuvent être acquis qu'en
partant à l'aventure chez l'autochtone. Croyez-moi, vous en
reviendrez grandi.
Je terminerai cet article
par un mini coup de gueule (mais mini rikiki promis) : il faut ARRÊTER les discours épilinguistiques sur l'anglais, comprenez les
idées reçues telles que :
(exemple prouvé et pas
approuvé dans le bus vendredi)
Prof de langues retraitée à jeune ado : « Si vous voulez apprendre l'anglais, vous devez aller en Angleterre et pas aux États-Unis car ils parlent du nez et c'est laid !!! Oh Mon DIEU ! C'est encore PIRE au Canada ».
Un tel discours me donne
envie de hurler et m'horripile (et c'est encore pire quand il sort de la bouche d'une
prof!).
Alors, je le crie haut et
fort (et vous l'écris en majuscule) : il n'existe AUCUNE BONNE
OU MAUVAISE destination comme il n'existe AUCUNE variété de langue ILLÉGITIME. Ouf, c'est dit ! Et là, je me sens beaucoup mieux.
Si vous partez, laissez parler votre cœur... et pas celui des
autres. Allez là où le vent et vos envies vous portent. Comme
disait Steve Jobs : « Dont be trapped by dogma – which
is living with the results of other people's thinking. Don't let the
noice of other's opinions drown out yout own inner voice. And most
important, have the courage to follow your heart and intuition. » Voici dix ans que
j'applique cette théorie, elle ne m'a jamais faux bond et je n'ai
jamais rien regretté.
L'apprentissage de
l'anglais (ou d'une autre langue) a de merveilleux qu'il ne s'arrête
jamais : la langue évoluant de jour en jour et d'époque en
époque. Désolée chers amis, vous n'aurez jamais le loisir de vous
ennuyer et de faire l'apologie de l'oisiveté, mais moi j'aime ça.
CQFD.
Et vous dans l'histoire,
vous en dites quoi ? =)
Englishment Vôtre
Caca
(et n'oubliez pas de nous soutenir :D)
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